“Nan-in, un maître japonais du XIXème siècle, reçut un jour la visite d’un professeur d’université américaine qui désirait s’informer à propos du Zen.
Pendant que Nan-In silencieusement préparait du thé, le professeur étalait à loisir ses propres vues philosophiques. Lorsque le thé fut prêt, Nan-In se mit à verser le breuvage brûlant dans la tasse du visiteur, tout doucement. L’homme parlait toujours. Et Nan-In continua de verser le thé jusqu’à ce que la tasse déborde.
Alarmé à la vue du thé qui se répandait sur la table, ruinant la cérémonie du thé, le professeur s’exclama: “Mais la tasse est pleine! … Elle n’en contiendra pas plus!
Tranquillement, Nan-In répondit: “Vous êtes comme cette tasse, déjà plein de vos propres opinions et spéculations. Comment pourrais-je vous parler du Zen, si vous ne commencez pas par vous vider ?”.
(Source inconnue) – Crédit photo carolyne-home.over-blog.com
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